La compétition internationale a progressivement changé : elle n’est plus seulement de nature commerciale, financière ou technologique, elle intègre désormais de plus en plus d’éléments immatériels tels que l’information stratégique, la recherche et l’innovation, l’image, la réputation, les systèmes de normes, le transfert de technologie…
L’Intelligence économique : une boîte à outil indispensable pour tous les décideurs publics et privés
Dans ce contexte particulièrement évolutif, la démarche d’intelligence économique, totalement centrée sur l’information, met à disposition des dirigeants une palette d’outils leur permettant de “mieux décider” grâce à un renforcement de la capacité d’anticipation et de veille permettant le décryptage de leur environnement, et s’accompagnant de la mise en œuvre d’actions d’influence au service de leur stratégie.
C’est tout le sens des nouvelles orientations de la politique publique d’intelligence économique, annoncées par le Premier ministre le 29 mai 2013, et réaffirmées dans le décret du 22 août précisant les missions et priorités de la délégation interministérielle à l’intelligence économique. Ces orientations, qui sont déclinées en direction des acteurs économiques publics et privés par le Service de Coordination à l’Intelligence Economique (SCIE) des ministères économiques et financiers, contribuent ainsi au développement et à la compétitivité des entreprises et à la reconquête de nos marchés extérieurs.
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Jean-Michel Jarry, coordonnateur ministériel à l’intelligence économique (p.i.) – Pierre Préjean, président de la commission des Missions d’accompagnement et de conseil du Conseil supérieur